Quartier en pleine mutation, Belle-Beille compte 11000 habitants, 11 000 étudiants, 11 0000 personnes qui viennent et y travaillent.
L’urbanisation de ce quartier de l’ouest de la ville commence au XIXe siècle le long de la « nouvelle » route de Nantes (actuelle avenue du Général-Patton), dans le prolongement du faubourg Saint-Jacques. Elle s’intensifie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : Belle-Beille est en effet le premier quartier angevin où s’élèveront de grands ensembles collectifs. Les premiers locataires s’installent dès 1954. Le quartier n’est pas uniquement résidentiel puisqu’il accueille de nombreuses entreprises – grâce à la création d’une « zone franche urbaine » – ainsi que le principal campus universitaire de la ville. Outre l’Université, on y trouve l’IUT et l’Essca.
Le quartier de Belle-Beille abrite également le parc de la Garenne et l’étang Saint-Nicolas, pièce d’eau artificielle de 19 hectares construite au XIe siècle et alimentée par le Brionneau.
Le quartier tire son nom d’une ancienne ferme attestée depuis 1594.